Potentiel commercial des films, coordination des sorties et de la promotion, rôle prescripteur des salles, dynamisme des distributeur·rice·s et rôle actif des producteur·rice·s... comment un film suisse, indépendant par nature, peut-il exister sur les écrans aujourd'hui ? Et quelles sont ses armes pour faire face à la "loi du marché" ?

Si l'on ajoute les contraintes sanitaires actuelles (baisse de la fréquentation des cinémas, embouteillage des sorties, etc.) à ces problématiques connues car récurrentes, force est de constater que le moral des créateur·rice·s est en berne, à l'exception d'une poignée d'entre eux/elles.

Si la diversité, d'ailleurs encouragée par l'OFC, n'est pas un vain mot, comment envisager la carrière des films, de tous les films ? Quelles sont les manières créatives de sortir ces oeuvres, selon quelles étapes et pour quel(s) public(s) ? Qui, des exploitant·e·s, des distributeur·rice·s et des producteur·rice·s, sont les plus à même de défendre ces oeuvres et comment ?

Si à l'heure où nous écrivons ces lignes, le train de mesures en faveur des médias n'a pas encore été voté par la population, quid de cette fenêtre de visibilité pour la promotion des films ? La presse, en particulier locale, demeure-t-elle un porte-voix important pour la cinématographie nationale ?
Enfin, la distribution virtuelle des films via la platefrome d'e-cinéma The 25 hour, lancée en 2020 par le distributeur Thierry Spicher, fait-elle recette, en particulier pour les films suisses ?

Cette soirée sera l'occasion de dresser un tour d'horizon de la situation actuelle et des tendances qui se dégagent.
Exemples à l'appui, nos intervenants analyseront la situation et le marché et répondront à vos questions et réactions.
 

Avec Laurent Dutoit, exploitant et distributeur
Thierry Spicher, distributeur
et Laurent Toplitsch, exploitant